Dominique Figarella, galerie Anne Barrault
Cela serait comme une sorte d’avertissement au regardeur : que nul n’entre ici s’il n’est prêt à se perdre, corps et âme, dans les tréfonds de toiles monumentales. Car il va bel et bien falloir s’immerger dans chacune d’entre elles. S’approcher, s’écarter, recommencer. Plus vite, moins loin, de biais, de travers. En un mot : entrer à notre tour dans la danse. Et ce, pour remettre en jeu nos sens dans l’acte de perception, tous nos sens sans exclusion et pas uniquement les plus nobles -- rétine et neurones. Un pur plaisir de peinture se fait jour, perçant la chape de plomb de nos prothèses médiatiques : la « génération Petite Poucette » lentement se réveille.
Depuis trois décennies de carrière, l’artiste a choisi son camp : la présentation prend le pas sur la représentation, et la portée anthropologique de la peinture l’emporte sur l’histoire érudite du médium. L’artiste lui-même, stoïcien dans l’âme, est incrédule à défaut d’y avoir mis le doigt[2]. Ne résumera-t-il pas ainsi sa quête inépuisable : « L’art nous sert à essayer de voir ensemble ce qui est devant nous ». Alors, voilà cinq peintures. Les couleurs sont franches : parme, magenta, rouge franc, bleu nuit et un peu de de vert, un brin à peine. Les formes, elles, sont enlevées, refusant de choisir entre l’échelle moléculaire et les confins planétaires. Ce sont des esquisses de possibles, qu’une chorégraphie ordinaire a fait naître.
Depuis trois décennies de carrière, l’artiste a choisi son camp : la présentation prend le pas sur la représentation, et la portée anthropologique de la peinture l’emporte sur l’histoire érudite du médium. L’artiste lui-même, stoïcien dans l’âme, est incrédule à défaut d’y avoir mis le doigt[2]. Ne résumera-t-il pas ainsi sa quête inépuisable : « L’art nous sert à essayer de voir ensemble ce qui est devant nous ». Alors, voilà cinq peintures. Les couleurs sont franches : parme, magenta, rouge franc, bleu nuit et un peu de de vert, un brin à peine. Les formes, elles, sont enlevées, refusant de choisir entre l’échelle moléculaire et les confins planétaires. Ce sont des esquisses de possibles, qu’une chorégraphie ordinaire a fait naître.
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Galerie Anne Barrault
51 rue des archives
75003 Paris
www.galerieannebarrault.com
ouvert du mardi au samedi de 11h à 19h
open Tuesday to Saturday, 11 a.m. to 7 p.m
51 rue des archives
75003 Paris
www.galerieannebarrault.com
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open Tuesday to Saturday, 11 a.m. to 7 p.m